Epitaphe pour l’humanité

Cette époque nous révèle une maladie mortelle dont l’humanité est frappée, et il n’y a aucun traitement. Cette maladie est endémique de l’homme et entre actuellement dans sa phase finale.

« La bête » qui nous dévore est le système financier spéculatif mondialisé. Ce « golem moderne », issu de l’homme et qui s’est installé depuis une centaine d’années dans une logique de survie  qui lui est propre …. Quitte à ce que l’humanité disparaisse.

La bête se nourrit de « croissance » … Cette croissance des profits, issue de la cupidité propre à notre espèce, et qui ne peut exister que par une croissance sans limite des consommateurs, donc des humains …. La bête enfante ainsi du consommateur comme un fermier élèverait du « poulet de grain » …..

Cette course effrénée à la « croissance », se fait en contrepartie proportionnelle d’un épuisement inéluctable de nos ressources naturelles, d’une augmentation irréversible de la pollution et de la misère humaine. Nous étions 1 milliard d’humains en 1900 et environ 6 milliards en 2000 …. La population mondiale a ainsi été multipliée par 6 en seulement un siècle, ce qui démontre aussi la multiplication par six de l’avidité humaine !

C’est une fuite en avant et une véritable « cavalerie » où le déséquilibre du présent est sans cesse compensé en puisant sur les ressources à venir; tel le « bateau spatial des shadocks » … qui avance dans le néant, en prenant l’eau derrière pour la replaçer devant »  !

Nous sommes devenus une « civilisation cannibale » qui se nourrit des siens en espérant naïvement faire plus d’enfants qu’elle n’en mange ! En outre, nous « pissons » tous dans le bocal … mais il n’y a personne pour changer l’eau !!

La bête a fait croire à tous que le bonheur était pour chacun, que les ressources de la terre étaient inépuisables et que « nous le valons tous bien » …. La bête sais flatter nos plus bas instincts…. Non, ce n’est pas du mensonge … cela s’appelle « marketing » et  « communication ».

Nous sommes en plein suicide collectif … Ce que nous vivons aujourd’hui, fait cruellement penser à l’orchestre du Titanic qui jouait pendant que le navire sombrait … et à tout ce « beau linge » qui persistait à penser que tout allait bien, alors que déjà les « 3emes classes » se noyaient un peu plus bas ! Il faut croire que certains avaient déjà inventé « l’optimisme politique » !

Du point de vue des espèces vivantes de cette planète, végétales ou animales,

  1. pas une seule ne prélève plus de son environnement qu’elle ne lui donne,
  2. aucune ne detruit son environnement nourricier. 
  3. aucune n’agit contre la survie de son espèce

….. Aucune sauf une : L’homme, qui de ce fait, est le seul véritable nuisible de la planète.

L’humain, seule race intelligente, ou bien seule race perverse de cette terre ?  L’homme n’est pas une victime, mais bien un criminel. Mis à part quelques adeptes atteints « d’angélisme naïf » ou de «cécité intellectuelle »,  qui peut encore croire que l’homme est bon, lorsque celui-ci est capable d’affamer sans remords le sixième de sa population, (1 milliard d’etres humains !).

Quant aux « mesures » et autres « prises de conscience » politiques, elles ne sont que des alibi intellectuels pratiques, en application du principe simple que « poser la question c’est déjà y avoir répondu »;  tout en permettant à leurs auteurs de se présenter comme des « sages », ainsi dédouanés de toutes responsabilités ultérieures.

Il n’y a que trois explications possibles à cette dramatique situation :

  • La cupidité pathologique comme « tare endémique » et incurable de l’humanité
  • La prise de contrôle par une « mafia d’asociaux », ultra organisés, jouissant de la mise en esclavage de leurs semblables tout en se prenant pour des Dieux (Ils s’appuieraient alors facilement sur les humains concernés par le point précédent)
  • Une machination conçue par une espèce encore plus perverse que la nôtre, qui convoiteraient notre planète, et désireraient l’obtenir sans combattre en organisant l’extinction de ses habitants par eux-mêmes. (Ils pourraient alors s’appuyer facilement sur les populations des DEUX points précédents)

En définitive, et quelles qu’en soient les raisons, l’homme ne devra son destin qu’aux conséquences de ses actes. André Malraux ressentait d’ailleurs probablement cette situation dramatique en affirmant que « le 21eme siècle serait spirituel ou ne serait pas ! » ou encore Albert Jcquart, ce grand scientifique contemporain qui affirme « Il faut sauver l’homme de lui-meme ».

Enfin, pour les croyants inconditionnels, qu’ils soient pleinement rassurés dans leur foi. L’homme mourra par le « libre arbitre » même dont Dieu nous aurait doté…. Indirectement, il témoignera ainsi de son infini sagesse, en protégeant les autres espèces vivantes de sa création et qui, elles, sont parfaitement innocentes.

Au dernier jour, il est certain que tout ceci ne sera « la faute de personne », que ce ne sera qu’une « fatalité injuste » et que … « tout le monde l’avait bien dit » …. Chacun pourra alors partir en paix avec sa misérable « petite âme bien tranquille », fière d’avoir détruit un joyau rare dans l’univers : Une planète et ses espérances.

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