Le nouvel ordre mondial

Le 16 Janvier 2009, devant les ambassadeurs du Monde, Nicolas Sarkozy a prononcé officiellement cette phrase, lourde de sens :

« Nous irons ensemble vers ce Nouvel Ordre Mondial, et personne, je dis bien personne ne pourra s’y opposer ».

Soyons clairs: le « nouvel ordre mondial », dont on nous parle depuis vingt ans, n’est pas ce monde de « l’âge d’or », que tous les terriens souhaitent et imaginent en entendant cette expression. Ce monde sera celui de la « mise en esclavage de la planète », et nous pouvons d’ores et déjà constater les premiers effets de cette doctrine.

Le contrôle mondial du pouvoir passe par la mondialisation de l’économie, laquelle permet une mondialisation des profits, mais induit également à court terme, une mondialisation des faillites des entreprises comme des états. Il s’ensuit alors des « plans de rigueur » en cascade, générant une mondialisation de la misère, laquelle permet alors de proposer aux états des solutions en contrepartie de leur soumission politique et du contrôle de leurs monnaies.

Le contrôle mondial des masses, quant à lui, s’opère au travers d’une stratégie sur quatre fronts simultanés :

La « mondialisation de la terreur », provenant d’organisations imaginaires et « insaisissables », perpétrant des attentats meurtriers très spectaculaires, pour :

  1. Limiter le risque de futures révoltes populaires massives,
  2. Créer un sentiment mondial de peur qui permet ainsi l’acceptation légale de l’inacceptable, y compris la limitation ou la confiscation des libertés individuelles.

La « mondialisation de l’isolement » par :

  1. Le Développement de l’individualisme, l’éclatement de la cellule familiale, la destruction des identités culturelles et ethniques ; afin de briser les sources de toutes les solidarités humaines traditionnelles,
  2. l’exacerbation des « désirs immédiats », et de leurs obtentions, en contrepartie de l’abandon de toutes valeurs morales.

La « mondialisation comportementale », en

  1. détruisant les repères constitués par les valeurs morales et religieuses séculaires,
  2. dévalorisant les structures d’accès au savoir (Ecoles et universités), qui produisent depuis plus de vingt ans, des « incompétents prétentieux et pré-formatés »,
  3. pratiquant la « discrimination positive », pour favoriser ouvertement les minorités de tout bord, afin de déstabiliser massivement les majorités établies.

La « mondialisation de la pénurie » en 

  1. Limitant les ressources par augmentation mécanique de la demande via une démographie galopante, et créer ainsi une « disette contrôlée », comme au temps des seigneurs féodaux
  2. Polluant l’écosystème afin de ne plus permettre, dans le futur, de « zones libres de vie », et dans lesquelles des individus pourraient vivre en « échappant au système »  

Les moyens utilisés pour appliquer cette stratégie, se résument à deux points simples et essentiels :

  • Le contrôle du crédit, pour enchainer les pères en endettant les enfants
  • Le contrôle des medias pour « formater » la population et marginaliser les récalcitrants

Cette mondialisation souhaite ainsi une planète d’humains, de race apparente unique et très fortement mixée, sans connaissance, sans idéaux, sans mémoire et dociles ; tout autant en matière civile qu’en termes de consumérisme planifié. Ainsi, une « élite dirigeante », constituée d’asociaux qui se prennent pour des Dieux, règnera alors sur un monde servile qui « aura choisi de l’être »

La mondialisation telle qu’elle est envisagée : c’est la mise en esclavage plus ou moins volontaire de toute la planète, avec le concours de quelques « angelistes » manipulés et surtout d’un océan de valets qui pensent être des « hommes choisis », alors qu’ils ne sont en réalité que des « officiers temporaires de basses œuvres »

Certes, la Démocratie n’est pas un système politiquement viable et durable, car il est le système idéal pour les ennemis d’un pays qui la met en œuvre. Mais de là à imaginer une dictature mondiale pour « le bien de tous » …. Je suis partagé entre le fait que ces « gens » se prennent pour des Dieux, ou ne soient tout simplement cinglés !

Nous devons collectivement réfléchir maintenant à un système politique qui puisse être suffisamment « coopérant » pour aboutir à un monde « organisé » ; mais aussi suffisamment souple pour laisser s’exprimer toutes les identités locales. Une sorte de Méga-fédération en somme, et au sein de laquelle, chaque étage ne gèrerait que les affaires le concernant strictement.

En tous cas, le monde « ultra jacobin et centralisateur » qui serait envisagé, ne pourrait etre que le pire des scénarios pour l’humanité. Pouvez-vous imaginer un beau jardin constitué d’une espèce végétale unique ??? Non bien sur, car ce futur « jardin d’eden » ne peut être qu’un lieu ou le cactus respecte la rose et celle-ci coopère avec les haricots. Un jardin ou toutes les espèces ont le droit de vivre, d’être différentes et respectées. Là : il s’agira d’une véritable diversité !.

Il n’y a pas de « fin du monde » en vue, sur le plan « cataclysmique ». La fin du monde que j’entrevois est celle dans laquelle l’homme aurait perdu son âme, sa dignité et sa liberté. La transition a déjà commencé depuis vingt ans et se poursuivra encore vingt ans. Cet « âge d’or » qui nous est annoncé, le sera probablement au sens propre, avec « ceux qui en possèderont » … et les autres.

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