Un « Américain à Paris »

Ses origines et son parcours

Ce qui suit est qu’un résumé du très intéressant article de Thierry Meyssan, paru sur le site du réseau voltaire et intitule « Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française », et intercalé de réflexions propres.

« Nicolas Sarkozy. Né en 1955, il est le fils d’un noble catholique hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l’Armée rouge, et d’Andrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique. Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce.

Pal Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

Sa mère, Andrée Mallah, est devenue la secrétaire d’Achille Peretti, entre autres : ancien garde du corps de Gaulle, co-fondateur du SAC et futur maire de Neuilly-sur-Seine,  En 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète « l’Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse « French connexion » qu’Hollywwod devait porter à l’écran

En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle epousera plus tard le n°2 de l’administration centrale du département d’État des Etats-Unis et vit avec lui en Amerique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent, (lequel fut largement impliqué dans le « coup d’etat d’Alger » et autres complots contre de Gaulle).. Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État….Plus tard, À Washington, Frank Wisner Jr.  prendra la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense. Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole du gouvernement français (D’alors)

Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. Il fête sa victoire au fameux « fouquet’s » avec ses amis et acteurs de sa victoire, dont un certain nombre de « casinotiers »,

Notons aussi que, sitôt élu, il se précipite immédiatement en Allemagne… pour rencontrer Angela Merkel . ou pour « prendre ses ordres » auprès de la CIA ?

Le premier décret qu’il signe n’est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.

Nicolas Sarkozy s’appuie avant tout sur quatre hommes : (plus un cinquième que j’y ajouterais)

  1. Claude Guéant, secrétaire général du palais de l’Élysée. C’est l’ancien bras droit de Charles Pasqua.
  2. François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Élysée. C’est un associé-gérant de la Banque Rothschild.
  3. Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de l’ancien directeur de l’Agence juive. Ambassadeur de France à l’ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush.
  4. Alain Bauer, l’homme de l’ombre. Son nom n’apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe. A noter que « Bauer » est le patronyme d’origine du premier des Rothschild, dont il partage par ailleurs la religion.
  5. Fréderic Lefebvre, porte parole de l’UMP et lobbyiste professionnel, à qui Nicolas Sarkosy doit une grande partie de son ascension à la tête de son parti, puis là la présidence de la république. Sa société « PIC conseil » (Perroquet Institutionnel Communication, se présente d’ailleurs comme un cabinet Parisien de communication institutionnelle et de lobbying.

Pour compléter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances. Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie. Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. Elle a organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre les l’avionneur français Dassault

Quant là Dominique Strauss-Kahn, il est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévot de cette université, …… Condoleezza Rice ! »

Il est plus que probable que la nomination de Dominique Strauss-Kahn à la tète du FMI, soit en fait directement liée au retour de la France au sein du commandement intégré de l’OTAN, France revenue ainsi dans le « Giron Américain ».

« Enfin, la réussite de Nicolas rejaillit aussi sur celle de son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d’Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) .. directeur d’un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden) [13]. Sans qualité personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et gère les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour. »

Au final, il est clair que l’histoire des élites gouvernantes d’après guerre, son issues de processus similaires, utilisant « le clan »,qui s’appuie tout à la fois sur « l’argent propre » des banques et  « l’argent sale », des organisations criminelles. :

  • Coté Américain, le pouvoir des peuples s’est ainsi arrêté avec les présidents Eisenhower et Kennedy, lesquels avaient largement alerté leurs opinions publiques concernant le pouvoir exorbitant du lobby Militaro-industriel et de certains groupes d’intérêts privés, dont probablement les lobbies sionistes même s’ils n’étaient pas mentionnés.
  • Coté Français, le général De Gaulle, dernier président patriote et incorruptible, avait tout fait pour doter la France de son indépendance monétaire, économique, politique et militaire, et la placer ainsi hors du giron Américano-sioniste.
  • Quant à l’Allemagne, depuis la fin de la dernière guerre, elle est la base militaire US principale et le relai de toujours des opérations étatsuniennes en Europe, tant vis-à-vis de l’ex-union soviétique que contre la souveraineté des états d’Europe occidentale.

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